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 Le futur de la chasse aux exoplanètes

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Ragnar Thorvald
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Ragnar Thorvald


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MessageSujet: Le futur de la chasse aux exoplanètes   Le futur de la chasse aux exoplanètes Icon_minitimeDim 20 Mai - 21:35

Le futur de la chasse aux exoplanètes Hypertelescopeasaqq8


On en soupçonna l'existance pendant longtemps, mais il aura fallut attendre 1995 pour que Michel Mayor et Didier Queloz observent, bien qu'indirectement à cause de la distance (48 années-lumière), la première planète en dehors du Système Solaire : 51 Pegasi B, compagon de l'étoile 51 Pégasi, dans la constellation de Pégase. Une révolution. Depuis, de nombreuses autres exoplanètes (ou planètes extrasolaires) ont été découvertes. On en connait actuellement plus de 200.

Mais avec nos moyens actuels, on découvre essentiellement ce que les scientifique appellent des "Jupiters chauds", c'est à dire des planètes géantes gazeuses, généralement plus grosse de Jupiter et qui sont très proches de leur étoile.

Pour les découvrir, il faut beaucoup de patience, des bons instruments, des recherches et de la chance. En fait, lorsqu'une planète passe devant son étoile, elle en masque une petite partie. Ainsi, la luminosité est très légèrement plus faible. À l'œil nu, cette étoile n'est qu'un point lumineux dans le ciel, mais avec des télescopes et autres spectromètres, les chercheurs sont en mesure de relever une baisse de luminosité. Lorsqu'une étoile candidate est repérée, les appareils sont braquées sur elle et si les premiers résultats sont confirmées, on obitent au passage les informations nécessaire pour définir la taille, la masse et la distance au soleil de cette exoplanète. Voilà, en gros, comment la chasse aux planètes se déroule.

Et le rêve de tous ces chercheurs, et d'une bonne partie du monde aussi, serait de découvrir une planète de la taille de la Terre, pour commencer. Et si possible à telle distance de son étoile que la vie y serait possible. Ajoutez à cela la présence d'eau et ce serait magnifique. Mais si en plus des formes de vie y étaient détetées, ce serait comme trouver le Graal de l'observation spatiale. Mais actuellement, les moyens sont limités technlogiquement et géographiquement également, car la lumière reçue des étoiles est déformée par l'atmosphère de notre planète. Aucun souci, les scientifiques ont mis au point l'optique adaptative, qui corrige ces déformations grâce à un mirroir capable d'onduler afin de contrer les déformations atmosphérique. Il y a aussi les téléscopes spatiaux, mais ils sont trop près de la Terre et donc du Soleil, ce qui a tendance à réduire la portion de ciel observable. Alors il faudrait cette innovation dont je vais enfin me décider à dire en quoi elle consiste : des télescopes spatiaux en dehors du système Terre-Lune ! Et pas n'importe comment : des réseaux de télescope spatiaux. Ensemble, ils formeront un gigantesque interféromètre (télescope virtuel) composé de plusieurs téléscopes travaillant en même temps et reliés par des rayons lasers...

PREMIER PROGRAMME : DARWIN.

Successeur et héritier du travail des satellites Corot, Kepler et Eddington, ce premier réseau de télescope aura déjà une bonne base de travail car il est espéré une base de données de 50 000 étoiles dont les trois satellites auront étudié les éclipses planétaires.

• Composition : 5 téléscopes de 1m50 de diamètres, formant un interféromètre de 50 mètres de diamètre.
• Localisation : 1 million de kilomètres du système Terre-Lune et tournant le dos au Soleil.
•Année de lancement : 2014.
• Agences participant : ESA (Agence Spatiale Européenne) et NASA.
• Coût estimé : 1 milliards d'euro.
• Objectif : observer directement des centaines d'exoplanètes.
• Performances : les planètes sont vues comme des points colorés. Les planètes semblables à la Terre (taille, distance à leur étoile, température...) seront plus longuement analysées dans le but d'y détecter une atmosphère et d'en déterminer la composition.


DEUXIÈME PROGRAMME : EXO-EARTH IMAGER

Après le travail réalisé par Darwin, les chercheurs espèrent connaître toutes exoplanètes dans un rayons de 500 années-lumières de notre Système Solaire. C'est là qu'intervient Exo-Earth Imager (Photographe d'Exo-Terres). Ce programme d'interféromètre est encore plus puissant et performant que Darwin et est porteur d'encore plus d'espoir pour les chercheurs (et les rêveurs comme moi).

• Composition : 150 satellites équipés de télescopes de 3 mètres de diamètres, créant un interféromètre de 150 km de diamètre.
• Localisation : en orbite autour de Jupiter (625 millions de kilomètres de la Terre).
• Année de lancement : 2020.
• Agences participant : toutes les agences spatiales.
• Coût estimé : 10 milliards d'euros.
• Objectif : photgraphier en détail des milliers d'exoplanètes.
• Performances : des détails de 1000 km sont perceptibles sur les planètes.


TROISIÈME PROGRAMME : HYPERTÉLESCOPE.

Lorsque les astronomes de notre siècle et ceux d'avant ont établi le catalogue des planètes de notre Système Solaire, ils ont naturellement eu envie d'aller voir ce qu'il s'y passait. Mais le plus prudent (et surtout le moins coûteux) était d'y envoyer des robots. Ce que firent les agences spatiales, grâce aux progrès de la technologies. Toutes les planètes de notre système ont été au moins survolées sauf la petite dernière, Pluton. Et comme pour la plupart des planètes de notre système, se rendre sur place serait tellement long qu'il ne sera peut-être pas logistiquement parlant possible d'y faire un voyage.
Et bien pour les exoplanètes qu'auront découvertes Darwin et Exo-Earth Imager, ce sera pareil. Même si le champ de recherche est très petit en comparaison avec l'univers, 500 années lumières représentent tout de même une distance de plus de 4,7 milliards de milliards de kilomètres (4 730 264 218 223 752, 32 km, pour être exact). Ce n'est actuellement pas faisable. Ce qu'il faudrait, ce serait un téléscope ultra-puissant qui nous permettrait de faire un voyage virtuel sur place. Voilà le rôle de l'hypertéléescope. Les besoins graphiques nécessaires seront un grossissement d'au moins 10 milliards de fois. Et c'est bien ce que fera l'Hypertélescope.

• Composition : 100 satellites équipés de mirroir gazeux (maintenus en place par des ondes stationnaires produites par deux faisceaux laser) de 100 mètres de diamètres formant un interféromètre de 100 000 km de diamètres.
• Localisation : en orbite autour de Jupiter (625 millions de kilomètres de la Terre).
• Année de lancement : 2050.
• Agences participant : toutes les agences spatiales.
• Coût estimé : 100 milliards d'euros.
• Objectif : photgraphier en détail des millions d'exoplanètes.
• Performances : permettra de survoler virtuellement les paysages de ces autres mondes, d'indentifier d'éventuelles traces de vie et pourquoi pas, découvrir une civilisation extra-terrestre...

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Mon opinion à ce sujet :

Il est vrai qu'on pourrait taxer les responsables de programme de mégalomanie. Mais si on ne voit pas grand, on ne progresse pas. Et puisque ces programmes ont été rendus publiques il y a maintenant cinq ans, on peut être sur qu'ils se sont creuser la cervelle pour mettre ça en application et éventuellement réduire les coûts collossaux auxquels reviendraient ces avancées.

J'ai écrit (recopié serait plus juste) qu'il ne serait physiquement pas possible d'aller sur place car les planètes seraient trop éloignées. Mais ce n'est pas forcément vrai. Dans un post précédent, je vous ai parlé du moteur hyperspatial. Voilà qui rendrait possible l'exploration directe (ou presque, j'imagine que les robots seont envoyés sur place les premiers) des mondes repérés comme étant potentiellements viables. Et avec la combinaison (hypotéthique, je vous l'accorde, mais c'est possible quand même) de l'Hypertélescope et du moteur hyperspatial, imaginez qu'on découvre non seulement un monde où une forme de vie intelligente existe* puis qu'on se rende sur place. Les premiers ambassadeurs à aller ambassader en dehors de la planète !

Moi, rien que d'y penser, je me sens pousser des moteurs hyperspatiaux... je veux dire : des ailes !



* Stephen Hawking, lorsqu'on lui parle d'une forme de vie intelligente aileurs que sur Terre, répond : "Y a-t-il une vie intelligente sur Terre ?" J'adore son humour ! cheers


Source pour les programmes spatiaux : Science & Vie n° 1019 (août 2002) pages 136 à 143.
Source pour l'image : astrosurf.com
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