Jonathan Livingstone le Goëland

Résumé :

C'est un conte de Richard Bach, racontant l'histoire de Jonathan, un jeune goëland qui aime tellement voler qu'il ne fait que ça de tout son temps.

Même se nourrir passe au second plan. Il passe son temps à s'entraîner et à améliorer ses performaces, bien supérieures à celles de son clan. Mais ses parents insistent pour qu'il essaie de vivre comme tout bon goëland qui se respecte : rester à terre et ne prendre l'air que pour aller chercher sa nourriture. Pour faire plaisir à ses parents, il essaye. Mais chassez le naturel, et il revient au galop... voir même à tir d'ailes !

C'est ainsi qu'alors qu'il avait enfin trouvé sa pitance, une idée lui vient pour améliorer ses performances. Il abandonne alors son repas (récupéré très rapidement par un autre oiseau) et met sa théorie à l'épreuve. Les résultats semblent prometteurs, alors il recommence et recommence et ne rentre sur le territoire de son clan que lorsqu'il a réussi. Mais il les trouve tous réunis en un conseil exceptionnel. Pour lui, ils l'ont tous vu réussir son exploit et ils veulent le féliciter. Mais c'était compter sans le conformisme et le conservatisme de ses pairs : pour s'être conduit de façons déshonnorante pour un goëland par rapport à la norme, il est banni. Alors il s'en va et continue de pratiquer le vol, sans relâche.

S'éloignant toujours plus loin de ses terres natales, il finit par rencontrer un groupe de goëlands qui volent tout comme lui, avec efficacités et grandes performances. Mais encore mieux que lui : ce sont les autres bannis ! Expulsés de leurs clans pour la même raison que lui. Et ils s'étaient regroupés pour s'entraîner et s'améliorer jusqu'à la perfection. Accueilli au milieu de ses frères d'ambition, il apprendra encore plus qu'il n'aurait cru, tant au sujet du vol que pour le reste des choses de la vie.

Mon avis sur ce livre :

C'est un conte, certes, mais comme tout les contes, cela raconte une histoire. Mais pas seulement. L'auteur ne fait que broder autour d'un ou plusieurs thèmes afin de rendre son message accessible au plus grand nombre. De plus, on peut y voir et en comprendre ce que l'on veut. Personnellement, mes interprétations se sont ajoutées les unes aux autres au fur et à mesure de mes (nombreuses) relecture de ce livre, au fur et à mesure que je murissais.
On peut n'y voir qu'une petite histoire d'oiseau qui fait piou-piou, comme on peut y voir beaucoup d'autre chose.
Personnellement, j'y vois tout d'abord une ode à l'anticonformisme. Faire ce que l'on fait comme on le veut et à notre manière, plutôt que de suivre le troupeau.
J'y voit également le message qu'on a toujours à apprendre et à se perfectionner car on n'en sait jamais assez. Et si le mieux est l'ennemi du bien, il reste tout de même possible.
Enfin, j'ajouterai "la perfection n'est pas de ce monde" et une note de métaphysique pour la secondre moitié du conte, pour des raisons que je ne révèlerai pas ici pour ne pas gâcher le plaisir des éventuels futurs lecteurs de ce chef-d'œuvre d'environ 120 pages seulement !

Mon livre de chevet. J'ai acheté ce petit livre de nombreuses fois pour pouvoir l'offrir à tout ceux que je connais. Indispensable ! Jonathan Livingston est un symbole d'espoir et de dépassement de soi.

Richard Bach à été réserviste pour pour l'American Air Force et sa passion de l'aviation se ressent forcement dans son texte.

Voici l'une de ses citations :
«Il n'est jamais problème qui n'ait un cadeau pour toi entre ses bras. si, inconsciemment, tu cherches des problèmes, c'est parce que tu as besoin de leurs cadeaux.»
Allez méditez là-dessus !

Petit détail inutile (donc indispensable) à savoir : Richard Bach est le digne descendant de Jean Sébastien Bach.

C'est vrai, voilà quelques petits détails que je n'avais pas livré lors du résumé de ce chef d'œuvre. Manquait qu'une brève (histoire du temps ! tongue

) présentation de l'auteur. Merci Kikix !